Président du Comité d'Orientation des chefs d'Etat et de Gouvernement du NEPAD (Nouveau Partenariat Pour le Développement de l’Afrique)
Président de la Conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal)

 

Biographie
Issu d'une famille de quatre enfants, Macky Sall grandit dans la région de Fatick puis dans le Fouta. Etudiant à la faculté de Dakar, il entre dans le mouvement marxiste-léniniste And-Jëf. Il s'en éloigne rapidement n'en partageant ni les idées, ni la stratégie de boycott du scrutin de 1983 contre le PS, son vote allant pour le parti libéral comme en 1988. Formé à l'Institut des Sciences de la Terre (IST) de Dakar et diplômé de l'École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs (ENSPM) de l'Institut Français du Pétrole (IFP) de Paris, il devient ingénieur géologue puis géophysicien, membre de plusieurs associations nationales et internationales d'experts de la profession.

Jeunesse et formation
Né le 11 décembre 1961 à Fatick, dont il fut maire de 2009 à 2012, Premier Ministre de 2004 à 2007, Macky Sall occupe les fonctions de Président de l’Assemblée nationale sénégalaise de 2007 à 2008. Élu quatrième Président de la République du Sénégal, il prend ses fonctions le 2 avril 2012. Marié à Marème Faye, le Président Macky Sall est père de deux garçons et d’une fille.

 

“Je suis un Sénégalais de synthèse, un Pulaar de culture sérère“
Macky Sall — 2012

 

Débuts politique
Fin des années 1980 : membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS)

Décembre 2000 à juillet 2001 : Directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) après plusieurs années au poste de chef de la division Banque de données et conseiller spécial auprès du Président de la République, chargé de l’Énergie et des Mines

Mai 2001 à novembre 2002 : Ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique

Novembre 2002 à août 2003 : Ministre d’État, Ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique dans le Gouvernement dirigé par Mame Madior Boye

Août 2003 à avril 2004 : Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du Gouvernement d’Idrissa Seck

Avril 2004 : Vice-président du comité directeur du PDS

 

 

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Chef du Gouvernement
Premier Ministre du 21 avril 2004 au 19 juin 2007, Macky Sall détient alors le record de longévité à ce poste. Dès son premier discours de politique générale, il s'impose face aux ténors de l'opposition, puis met en œuvre les projets présidentiels alors en sommeil (autoroute, corniche de Dakar, nouvel aéroport...) avant de conduire la campagne pour la réélection du Président sortant en 2007.

 

Président de l'Assemblée nationale
Avec 143 voix sur 146, Macky Sall est élu le 20 juin 2007 à la présidence de l’Assemblée nationale. La rupture est consommée lorsqu’il cherche à convoquer Karim Wade, fils du Président de la République, pour audition sur les travaux de l'ANOCI (Agence Nationale de l'Organisation de la Conférence Islamique). Face à son refus de démissionner, son poste de numéro 2 du PDS est supprimé, le mandat du Président de l'Assemblée nationale réduit de cinq à un an.

 

Président du Parti Alliance Pour la République (APR-Yaakaar)
Le 9 novembre 2008, Macky Sall quitte le PDS et abandonne tous les postes qu’il occupe grâce au parti. Le 1er décembre 2008, il crée, avec une trentaine de cadres du PDS, Alliance Pour la République.

Lors des élections locales du 22 mars 2009, dans le cadre d’une coalition formée avec les autres partis membres de Bennoo Siggil Sénégal, APR-Yaakaar remporte les localités de Fatick, douze collectivités locales au nord du pays et trois au sud, Gossas ainsi que toutes les grandes villes du pays.

Avec en ligne de mire l'élection présidentielle de 2012, il sillonne les campagnes sénégalaises et va à la rencontre de la diaspora à travers le monde. En 2010, un sondage le place en tête à Dakar et sa région. Polyglotte (wolof, sérère, pulaar, français et anglais), Macky Sall incarne la nouvelle génération de la politique sénégalaise.

 

Président de la République
Candidat de la coalition « Macky 2012 », avec pour slogan « La voie du véritable développement », il mène campagne à travers le pays sans couper avec le mouvement d'opposition du 23-Juin (M23). Il arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,58 % des voix contre 34,81 % au président sortant.
Dans l'entre-deux-tours, il réunit tous les candidats battus dans la coalition Benno Bokk Yakkar (« Unis pour le même espoir » en wolof) et emporte le second tour le 25 mars avec 65,80 % des voix contre 34,20 %.

 

Quatrième Président de la République du Sénégal, il prête serment le 2 avril 2012 à l'hôtel King Fahd Palace-Soleil.

 

Fidèle à sa promesse de réduire le train de vie de l'État, il revient sur certains privilèges ministériels, supprime 59 commissions et directions jugées sans objet et annonce des audits sur la gestion de son prédécesseur. L'Office national anti corruption ainsi que la Commission nationale de restitution des biens et de recouvrement des avoirs mal acquis sont créés. La Cour de répression de l'enrichissement illicite est relancée.

Pour réduire le coût de la vie, le Gouvernement baisse les prix de l'huile, du riz et du sucre. Sans attendre, les pensions de retraite sont revalorisées, les paysans subventionnés et les assises nationales sur l'éducation programmées. En matière de politique étrangère, le nouveau Président s’attèle à renouer les alliances traditionnelles et à faire recouvrer au Sénégal son rôle diplomatique en Afrique.

Tourné vers le monde, engagé pour le développement du pays et soucieux d'en assurer la transparence dans la gestion et les affaires publiques, Macky Sall oeuvre pour le renouvellement de la politique sénégalaise et continentale.

 

 

Réforme constitutionnelle de 2016 pour le renforcement des institutions
L’année 2016 concrétise la démarche globale du Président Macky Sall vers une meilleure gouvernance des affaires publiques et un Etat de Droit plus fort.
Résultat des assises nationales et des consultations menées par la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI), le projet de réforme constitutionnelle qu'il conduit remporte l’approbation populaire avec près de 63 % des suffrages exprimés.

En adéquation avec le 3e pilier du Plan Sénégal Emergent, quinze mesures visent à ancrer la stabilité constitutionnelle, moderniser la démocratie, soutenir l’efficacité et l’efficience des institutions de l’Etat et renforcer la représentativité citoyenne, telles que :

La modernisation du rôle des partis politiques

La participation des candidats indépendants à tous les types d’élection

La reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens (environnement sain, ressources naturelles, patrimoine foncier)

La consécration de la citoyenneté

La restauration du quinquennat et la limitation à deux mandats présidentiels

L'élargissement des compétences du Conseil constitutionnel et des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale

Privilège des sociétés démocratiques et expression la plus achevée du libre choix des citoyens, la consultation référendaire du 20 mars témoigne de la grande maturité politique de la population sénégalaise.

En concertation avec toutes les parties prenantes, le Gouvernement de Macky Sall s’attache à prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre diligente de la réforme adoptée par le peuple.

 

Décorations et autres distinctions

  • Grand-croix de l’Ordre national du Lion
  • Grand officier de la Légion d’honneur française
  • Grand officier de l'Ordre de la Pléiade de la Francophonie
  • Grande Croix de l'Ordre de l'Etat de Palestine
  • Dr Honoris Causa Université d'Abomey Calvy, Bénin
  • Dr Horois Causa Université Suisse UMEF Genève, Suisse
  • Dr Honoris Causa, Université Pukyong de Busan, République de Corée
  • Dr Honoris Causa Conservatoire des Arts et Métiers, (CNAM) France
  • Membre honoraire de l'Académie Française des Sciences d'Outre Mer